Le collectif Stop Dérives Chasse a envoyé 15 propositions aux partis politiques wallons. Découvrez ci-dessous les réponses détaillées du PTB.
Cela passera en tout car par un monitoring public des plan de tir et par l’interdiction du nourrissage.
Comme le nourrissage du gibier ainsi que l’importation et le lâchage d’animaux qui créent une surabondance artificielle destructrice pour la faune et la flore et sont un vecteur de maladies.
La question des animaux dépasse le champ des animaux d’élevage et de laboratoire. Le bien-être animal exige une attention constante à tous les échelons de la société. Car les animaux ne sont pas des objets. Nous souhaitons inscrire dans la Constitution belge le principe du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles, dotés d’intérêts et d’une dignité propres. C’est déjà le cas aujourd’hui en Allemagne, au Luxembourg et en Suisse. La Wallonie et Bruxelles ont également inclus ce principe dans leur législation. Nous encourageons ainsi tous les gouvernements à contrôler systématiquement le bien-être des animaux.
Nous voulons mettre fin à la chasse à courre et à cri particulièrement cruelle et polluante en termes d’utilisation de plombs. Par ailleurs, elle est dangereuse pour les autres usagers de la forêt. Ces pratiques de chasse coûtent cher et sont réservées aux plus aisés. D’autres, comme la chasse à l’affût, sont plus silencieuses, bon marché et bien plus à même de participer à la régulation indispensable du grand gibier, sans atteindre l’ensemble de la biodiversité.
Comme le nourrissage du gibier ainsi que l’importation et le lâchage d’animaux qui créent une surabondance artificielle destructrice pour la faune et la flore et sont un vecteur de maladies. Un exemple est la peste porcine africaine, qui a empoisonné la vie des agriculteurs et des sylviculteurs wallons de 2018 à 2020 et qui est très probablement le résultat d’une importation illégale de sangliers et de la surpopulation artificielle de cette espèce. Pourtant, sous la pression du lobby de la chasse, le ministre wallon de l’Agriculture, le MR Willy Borsu, a renoncé à interdire le nourrissage des sangliers.
Comme le nourrissage du gibier ainsi que l’importation et le lâchage d’animaux qui créent une surabondance artificielle destructrice pour la faune et la flore et sont un vecteur de maladies.
Notre collectif, regroupant plus de 80 associations a pour but de faire évoluer la loi sur la chasse afin qu’elle prenne en compte les diverses sensibilités de la société (bien-être animal, biodiversité, activités socio-récréatives en forêt).
Associations fondatrices :