« Interdire les battues les dimanches et jours fériés pour permettre aux promeneurs d’utiliser les chemins publics.
Les gardes-chasse, libérés de leur fonction de « soigneur » à laquelle ils passent une grande partie de leur temps , pourraient consacrer plus de temps à une éducation aimable et souriante des promeneurs. (les gardes-chasse devraient être bilingues).
Si nous continuons à favoriser l’hostilité de l’opinion publique à notre encontre, les ennuis ne font que commencer. Il faut donc retourner une large partie de l’opinion publique en notre faveur. Quand j’organise une visite de notre réserve naturelle, je ne manque pas de dire que la chasse est présente sur le territoire, et qu’elle ne fait aucun dégâts à la biodiversité.
Je pense en tout cas que la direction des conseils cynégétiques et des battues ne doit plus à l’avenir, être confiée à un chasseur car les conflits d’intérêt empêchent une gestion saine des territoires pour un retour à plus de nature et de biodiversité. »
Site de nourrissage
“La chasse empoisonne la vie de nombreuses personnes. Nous sommes régulièrement confrontés à la violence et l’arrogance des chasseurs: fusil pointé sur nous, battues non signalées, braconnage de nuit, expulsion du bois, scènes de beuveries, cadavres d’animaux empilés ou accrochés aux fourches des tracteurs, cerfs et biches terrorisés ne sachant plus où se cacher…”
Appropriation de la forêt par le monde de la chasse
Cher Monsieur D. !
Afin que les choses soient bien claires entre nous. Ce samedi dix octobre en matinée, je me suis rendu dans un endroit propice à l’observation et à l’écoute du brame du cerf. Endroit où j’ai eu la correction d’attendre que les affiches rouges d’interdiction figurant à l’entrée de ce chemin public n’y figurent plus, et ce, sachant qu’elles n’interdisent l’accès que trois heures à l’aube et trois heures au crépuscule durant dix jours.
Après avoir emprunté sur quelques centaines de mètres ce chemin repris sur les cartes balisées de la commune et légalement accessible, j’ai bifurqué sur un autre chemin dont rien apparemment n’interdisait l’accès et situé lui aussi dans un bois communal. De cet endroit, j’ai pu observer paisiblement plusieurs cerfs à deux cent cinquante mètres, à bon vent et avec le soleil dans le dos. Lorsque soudain, une main s’est posée sur mon épaule…
Il s’agissait de votre jeune garde chasse, chasse dont vous êtes locataire et sur laquelle vous exercez donc un droit de chasse et aucunement un droit de propriété. Malgré la quiétude ambiante des lieux qui régnait avant votre arrivée, vous avez opté d’emblée et à tort pour une attitude agressive et pour le moins ostentatoire. Le calme des lieux était ainsi brutalement rompu par un monologue aussi bruyant qu’inapproprié en cette période sensible de reproduction pour la faune sauvage (cerf) et assez paradoxalement de l’ouverture de sa chasse. Vous m’avez reproché d’être dans un endroit où je ne pouvais pas me trouver, ce que j’ai réfuté catégoriquement mais posément. A votre demande, votre deuxième garde chasse assermenté et l’agent du DNF responsable ont été appelés en renfort sur les lieux. L’agent DNF Monsieur L., très professionnel, après avoir écouté, lui, posément ma version des faits et mon argumentation a confirmé qu’il ne pouvait légalement rien me reprocher. Sur ce, votre deuxième garde chasse m’a signifié qu’il allait se fâcher, visiblement très contrarié de la décision intègre, j’insiste, de l’agent DNF. Ce genre d’attitude et de menace émanant de votre garde représente significativement le dernier refuge de l’incompétence lorsque l’on est à cours d’arguments et donc de moyens de pressions. S’en est suivi une liste exhaustive de reproches au travers desquels vous m’avez imputé la responsabilité du fait que vous n’alliez pas pouvoir tirer le nombre de cerfs que vous impose le DNF. Chose assez paradoxale puisque vous vous targuez sans ménagement d’avoir créé artificiellement ces sur densités de cervidés sur ce territoire, lesquelles vous obligent aujourd’hui à devoir réguler de la sorte et d’y consacrer comme il se doit, le temps nécessaire, lequel dont visiblement vous ne disposez pas non plus. Votre histoire est en fait celle du serpent qui se mord la queue.
Alors Monsieur D., j’imagine aisément qu’en tant que propriétaire et gestionnaire d’une grosse entreprise de production de bouteilles en plastique, vous avez l’habitude de faire la pluie et le beau temps autour de vous. Cependant, en forêt, il y a effectivement des règles à respecter pour tout un chacun. A ce sujet, permettez-moi de vous rappeler qu’en forêt communale, à part le droit d’y chasser sous certaines conditions, vous n’avez légalement strictement rien à dire. Concernant votre garde chasse, fusse t’il assermenté, force est de constater que malgré ses années d’ancienneté, il n’a ostensiblement toujours pas compris et intégré que ce n’était pas en tentant de faire peur aux gens qu’on établissait un dialogue constructif et de ce fait beaucoup plus « rentable ». Il serait dès lors peut-être bon de lui rappeler, lui qui affirme que nul n’est censé ignorer la loi, qu’en matière de circulation à proprement parlé en forêt communale où domaniale, il n’a lui aussi, absolument rien à dire. En effet, ses compétences restreintes ne se rapportent qu’à la législation sur la chasse et aucunement la législation forestière, laquelle intégrant la circulation en forêt.
Pour conclure, si vous aviez eu la présence d’esprit de privilégier la courtoisie, le dialogue et d’entendre mais surtout d’accepter de reconnaître ma bonne foi, vous auriez pu continuer à pirsher comme si de rien n’était. Vous êtes donc, Monsieur D., le seul responsable de ce fiasco pathétique dont la décision en ma faveur émanant de l’agent assermenté du département nature et forêt vient confirmer mon analyse et la véracité de mes propos. Je vous souhaite une bonne réflexion et si tant est que cela puisse être possible, un « petite » remise en question… En toute liberté, jusqu’au bout de mes convictions et loin de toute compromission.
Usurpation d’un chemin public
“Pour info, ce chemin est – renseignements pris à la commune de Genappe – tout à fait public. Son propriétaire essaie de dissuader les promeneurs de longer sa propriété en clouant toutes sortes de pancartes.”
Interdiction de passage sur un chemin public
“Pour info, ce chemin est – renseignements pris à la commune de Genappe – tout à fait public. Son propriétaire essaie de dissuader les promeneurs de longer sa propriété en clouant toutes sortes de pancartes.”
« En période de brame du cerf de nombreux habitants et touristes profitent des routes communales traversant les bois, ici entre la route menant au monument du Roi Albert et la rue du Panorama, pour observer ces rituels « amoureux ».
Quel ne fût pas ma surprise quant à la vue de panneaux « PASSAGE INTERDIT » sur une route PUBLIQUE.
Ce genre de pratique d’appropriation des lieux publics est scandaleux. La location des chasses communales ne permet en aucun cas d’entraver la circulation.
Renseignements pris, aucun arrêté de police n’a été pris dans ce sens, ces panneaux sont donc illégaux. »
L’unité anti-braconnage (UAB) a surpris en flagrant délit trois chasseurs occupés à lâcher 14 sangliers sur une chasse de Tellin.
20 DÉCEMBRE 2005 – L’opération s’est déroulée sur une grande chasse de Tellin de 800 à 900 hectares. Les gardes de l’UAB sous la conduite du commissaire Donnay-Wouters ont surpris en flagrant délit trois chasseurs et un camionneur qui s’apprêtaient à relâcher 14 sangliers.
Les trois chasseurs ont été interpellés et l’enquête s’est poursuivie au parquet de Neufchâteau sous la houlette du substitut du procureur de roi Laurent Goret. Ce type d’infraction, précise ce dernier, est punissable d’une amende qui va de 500 à 25 000 euros et de 8 jours à deux ans de prison. Ce lâcher de sangliers allait être pratiqué alors que des battues étaient organisées le dimanche suivant sur cette grande chasse dont le titulaire est de la région liégeoise. …
… Mr Fanal (LRBPO) insiste dans un communiqué: « Cette saisie démontre une nouvelle fois que malgré les dires de certains, le monde de la chasse est loin d’être propre et que la chasse « boucherie » reste fort courante dans notre pays. Outre l’illégalité du lâcher de sangliers, il faut savoir que cette espèce est considérée en surpopulation en Wallonie et provoque de nombreux dégâts à l’agriculture. Mais il est plus facile pour certains chasseurs ventripotents de tirer des cochons sauvages dans un endroit clos que de parcourir les bois ».
Exemples supplémentaires :
https://www.iew.be/chasseurs-a-la-derive/
https://www.iew.be/chasse-prestige-proprietes-privileges-et-clotures/