Le … soutiendra-t-il une réduction des densités de cervidés pour restaurer la biodiversité et l’équilibre forêt – faune sauvage (avec pour objectif la régénération naturelle des essences les plus appétées par le gibier) ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI | OUI | Oui. Pour le MR, la chasse doit jouer son rôle de régulateur de l’équilibre forêt-gibier de sorte que les essences forestières puissent se régénérer naturellement et croître. | OUI, dans les zones où cela se justifie | OUI |
Sur base de quels paramètres et par quelles modalités proposerez-vous de rétablir l’équilibre forêt – faune sauvage?
Oui dans les zones où la surdensité est constatée : relèvement des objectifs. Pour rappel : il existe des sanctions financières et judiciaires en cas de non-respect des plans de tirs qui sont des outils essentiels de gestion. Concernant l’estimation des populations, la méthode des comptages de l’espèce cerf dans le cadre de l’élaboration et de l’attributions des plans de tir réglementaires a été revue afin que ces comptages puissent être contradictoires, les équipes de recensement sont maintenant toujours mixte, Chasseurs-DNF et, ce, sur l’ensemble de l’aire géographique de répartition de l’espèce cerf. De plus, les densités cible à atteindre sont maintenant fixées au cas par cas sur base de mesures réalisées sur le terrain (poids des jeunes animaux, reproduction, variation des effectifs et impact sur la végétation par la méthode enclos/exclos…). Les plans de tir à l’espèce cerf sont maintenant concertés au sein des conseils cynégétiques entre tous les différents chasseurs concernés, tout en permettant aux représentants des propriétaires forestiers privés et publics et des agriculteurs au sein du conseil d’émettre des avis portant sur le niveau, la natrue et la localisation des prélèvementss à effectuer sur les territoires de chasse compris dans l’espace territorial concerné. | Comme on l’a vu ces derniers temps, les pratiques cynégétiques ont un impact sur la biodiversité. Il est urgent de reconnaitre la primauté de l’intérêt général en matière de gestion de la faune sauvage et surtout de réformer le décret sur la chasse en ce sens. Dès lors, Ecolo a inscrit dans ses propositions prioritaires la mesure de « Mettre la chasse et ses méthodes au service de la biodiversité et de l’intérêt général ». Pour restaurer l’équilibre forêts-faune sauvage dans forêts, il faut tout d’abord mettre un coup d’arrêt au nourrissage du grand gibier, dont il est démontré par maintes études et rapports que non seulement il n’atteint pas son objectif de dissuasion, mais qu’à l’inverse, il a pour effet d’augmenter les populations de gibier , pourtant déjà anormalement présente dans nos régions. Il y va non seulement de la sauvegarde de la biodiversité et des exploitations forestières, agricoles ou encore du tourisme dans nos régions mais également d’une mesure internationalement plébiscitée afin d’endiguer la propagation de la peste porcine africaine. Il faut cesser de tergiverser! Ensuite, il faut prendre la mesure de l’excès de densités constatées des populations de sangliers et décider d’un plan wallon de réduction des populations des sangliers fixant des objectifs contraignants à atteindre dans les délais précis en adoptant les moyens suivants : – établissement de quotas de tirs obligatoires, tant quantitatif que qualitatif (femelles,…) par conseils cynégétiques. – instauration de mécanismes de contrôles du respect de ces obligations assortis des sanctions en cas de non-respect par le monde de la chasse. – Enfin, pouvoir de substitution de l’administration en cas d’échec dans l’attente des objectifs fixés. | Oui dans les zones où la surdensité est constatée : relèvement des objectifs. Pour rappel : il existe des sanctions financières et judiciaires en cas de non-respect des plans de tirs qui sont des outils essentiels de gestion. Concernant l’estimation des populations, la méthode des comptages de l’espèce cerf dans le cadre de l’élaboration et de l’attributions des plans de tir réglementaires a été revue afin que ces comptages puissent être contradictoires, les équipes de recensement sont maintenant toujours mixte, Chasseurs-DNF et, ce, sur l’ensemble de l’aire géographique de répartition de l’espèce cerf. De plus, les densités cible à atteindre sont maintenant fixées au cas par cas sur base de mesures réalisées sur le terrain (poids des jeunes animaux, reproduction, variation des effectifs et impact sur la végétation par la méthode enclos/exclos…). Les plans de tir à l’espèce cerf sont maintenant concertés au sein des conseils cynégétiques entre tous les différents chasseurs concernés, tout en permettant aux représentants des propriétaires forestiers privés et publics et des agriculteurs au sein du conseil d’émettre des avis portant sur le niveau, la natrue et la localisation des prélèvementss à effectuer sur les territoires de chasse compris dans l’espace territorial concerné. La découverte d’un foyer de peste porcine africaine en Province du Luxembourg en date du 13 septembre 2018 impose dans la zone concernée le prélèvement et toutes les catégories d’âge et de sexe de l’espèce sanglier, tout particulièrement des femelles reproductrices. Le Gouvernement Wallon à l’initiative du Ministre CDH wallon de la chasse à pris différentes mesures et notamment : – En septembre 2018, l’interdiction, pour l’année cynégétique 2018-2019, de toute forme de restriction de tirs sur l’espèce sanglier quelles que soient les catégories d’âge et de sexe; – L’allongement, comme ce fut le cas en 2018 de la période d’ouverture de la chasse durant les mois de janvier et de février 2019. En ce qui concerne le territoire wallon, exception faite du périmètre infecté PPA ou la dépopulation totale en sanglier est visée, l’ambition de réduire en deux ans, d’ici le 1er mars 2021, la population actuelle de suuidés de l’ordre de 80% sur base des tableaux de chasse des années précédentes doit être soutenue. Cette année, il y a lieu d’atteindre au minimum les 30% supplémentaires de sangliers tirés en plus. Pour ce faire, lors des mois de janvier et février 2019, chaque territoire de chasse a été contraint d’organiser 3 chasses collectives. La DGO3 a été chargée d’établir un monitoring continu des tableaux de chasse ainsi qu’une évaluation du taux de reproduction des sangliers dans 20 territoires représentatifs de Wallonie. Il est crucial de connaître le plus exactement possible la densité de population de sangliers partout en Wallonie. Une réflexion avec les agriculteurs a eu lieu pour imposer l’interdiction du maintien des cultures de maïs après les dates de récoltes. Les sangliers étant attiré par cette culture, lorsqu’elle reste sur pied après la période de récolte, le 15 novembre, cette culture représente une source de nourriture potentielle. Cette pratique peut être assimilée à une forme de nourrissage interdite par la loi sur la chasse car ne présentant aucun caractère dissuasif ou supplétif. Un avant – projet d’arrêté a été proposé en première lecture au GW afin de faciliter la destruction du sanglier sur l’ensemble du territoire wallon. Ce texte vise la suppression de la hiérarchie de la désignation des délégués de l’occupant dans la destruction des sangliers en plaine. La réflexion quant au maintien du nourrissage dissuasif sera posée dans une table-ronde ouverte aux différents acteurs de la ruralité. Pour l’instant, ce dispositif est maintenu car, selon certains experts, il contribue à faciliter les prélèvements de chasse. Les mesures présentées sont des outils supplémentaires donnés aux chasseurs. Il y aura lieu de les évaluer de manière régulière, afin de s’assurer que les objectifs de réduction fixés auront bien été atteints. Comme on l’a vu ces derniers temps, les pratiques cynégétiques ont un impact sur la biodiversité. Il est urgent de reconnaitre la primauté de l’intérêt général en matière de gestion de la faune sauvage et surtout de réformer le décret sur la chasse en ce sens. Dès lors, Ecolo a inscrit dans ses propositions prioritaires la mesure de « Mettre la chasse et ses méthodes au service de la biodiversité et de l’intérêt général ». Pour restaurer l’équilibre forêts-faune sauvage dans forêts, il faut tout d’abord mettre un coup d’arrêt au nourrissage du grand gibier, dont il est démontré par maintes études et rapports que non seulement il n’atteint pas son objectif de dissuasion, mais qu’à l’inverse, il a pour effet d’augmenter les populations de gibier , pourtant déjà anormalement présente dans nos régions. Il y va non seulement de la sauvegarde de la biodiversité et des exploitations forestières, agricoles ou encore du tourisme dans nos régions mais également d’une mesure internationalement plébiscitée afin d’endiguer la propagation de la peste porcine africaine. Il faut cesser de tergiverser! Ensuite, il faut prendre la mesure de l’excès de densités constatées des populations de sangliers et décider d’un plan wallon de réduction des populations des sangliers fixant des objectifs contraignants à atteindre dans les délais précis en adoptant les moyens suivants : – établissement de quotas de tirs obligatoires, tant quantitatif que qualitatif (femelles,…) par conseils cynégétiques. – instauration de mécanismes de contrôles du respect de ces obligations assortis des sanctions en cas de non-respect par le monde de la chasse. – Enfin, pouvoir de substitution de l’administration en cas d’échec dans l’attente des objectifs fixés. Comme évoqué ci-dessus, il faut assortir les obligations fixées dans le plan de réduction des sangliers, de mécanismes de contrôles et surtout des sanctions en cas de non respect. De même le DNF doit pouvoir se substituer au chasseur sanctionné afin d’assurer le respect des quotas fixés. Nous préconisons un recensement des populations de cervidés et une redéfinition des densités cibles des animaux présents sur le territoire donné. Notre objectif est de trouver un juste équilibre entre la présence des cervidés et la régénérescence indispensable des forêts. | Concernant les cervidés, d’après les chiffres du dernir Rapport sur l’état de l’environnement wallon, la densité d’animaux est comparable à celle qu’elle était au début des années 1990. Depuis 2010, on assiste à une nette diminution des populations. Sur cette base, il est possible de considérer que la densité actuelle est globalement acceptable en vue d’un équilibre forêt-faune sauvage. D’ailleurs, les dégâts constatés aux plantations forestières imputables aux cervidés ne sont pas en augmentation. Localement, certaines zones peuvent toutefois nécessiter une réduction des densités. Il est, dès lors, nécessaire de disposer d’un outil scientifique plus précis permettant d’objectiver la densité des différentes populations de gibiers sur notre territoire. Nous plaidons, depuis des années, pour la création d’un tel outil. Les politiques de gestion des populations zone par zone pourront ainsi être mises en oeuvre plus finement. Par ailleurs, la question des sangliers est plus préoccupante pour l’équilibre forêt-faune sauvage, parce que deux phénomènes sont constatés. Premièrement, dans certaines sous-régions de Wallonie, il existe une densité trop grande par rapport à l’équilibre de environnemental général. Deuxièmement, une migration des populations est constatée vres le nord de la Wallonie et vers des zones plus urbanisées. Dans ces régions, la cohabitation est encore plus difficile qu’en forêt. Des mesures doivent être mises en oeuvre ou renforcées pour répondre à ces phénomènes. Le PS est également favorable au renforcement de la lutte contre les pratiques illégales de la chasse. Cela vise en particulier le braconnage et l’importation de grand gibier. Il est en outre important de concilier davantage les divers usages de la forêt et favoriser le dialogue constructif entre les chasseurs, les agriculteurs, les associations environnementales, les propriétaires fonciers, ls randonneurs et les pouvoirs publics. | Les densités cibles devront être déterminées scientifiquement par le DEMNA, en fonction de la situation locale. |
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Dans le contexte de la Peste porcine africaine, le … défendra-t-il un plan régional de réduction drastique des densités de sangliers pour la prochaine législature, avec un objectif de réduction de 80% du cheptel sur pied évalué sur base des prélèvements de la saison 2018/2019, et, ce, avec un monitoring transparent ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI dans un délai réaliste de deux ans en ciblant prioritairement les zone en surdensité. | OUI | Oui, le MR demande, depuis de nombreuses années, un recensement du nombre de sanglier en Wallonie. Le MR a défendu et obtenu la réducton de 50% de la population de sangliers pour les années cynégétiques 2019 et 2020. La dépopulation totale au nord du sillon Sambre-et-Meuse a aussi été actée par le gouvernement de Willy Borsus dans le cadre de son plan de réduction des populations de sangliers. | Oui, sans pouvoir se prononcer sur un objectif chiffré, sans une concertation préalable des acteurs concernés. Oui | OUI |
Par quelles modalités, le … veillera-t-il à la réalisation des objectifs de réduction, en cas de non atteinte des objectifs par les conseils cynégétiques et territoires de chasse concernés?
La découverte d’un foyer de peste porcine africaine en Province du Luxembourg en date du 13 septembre 2018 impose dans la zone concernée le prélèvement et toutes les catégories d’âge et de sexe de l’espèce sanglier, tout particulièrement des femelles reproductrices. Le Gouvernement Wallon à l’initiative du Ministre CDH wallon de la chasse à pris différentes mesures et notamment : – En septembre 2018, l’interdiction, pour l’année cynégétique 2018-2019, de toute forme de restriction de tirs sur l’espèce sanglier quelles que soient les catégories d’âge et de sexe; – L’allongement, comme ce fut le cas en 2018 de la période d’ouverture de la chasse durant les mois de janvier et de février 2019. En ce qui concerne le territoire wallon, exception faite du périmètre infecté PPA ou la dépopulation totale en sanglier est visée, l’ambition de réduire en deux ans, d’ici le 1er mars 2021, la population actuelle de suuidés de l’ordre de 80% sur base des tableaux de chasse des années précédentes doit être soutenue. Cette année, il y a lieu d’atteindre au minimum les 30% supplémentaires de sangliers tirés en plus. Pour ce faire, lors des mois de janvier et février 2019, chaque territoire de chasse a été contraint d’organiser 3 chasses collectives. La DGO3 a été chargée d’établir un monitoring continu des tableaux de chasse ainsi qu’une évaluation du taux de reproduction des sangliers dans 20 territoires représentatifs de Wallonie. Il est crucial de connaître le plus exactement possible la densité de population de sangliers partout en Wallonie. Une réflexion avec les agriculteurs a eu lieu pour imposer l’interdiction du maintien des cultures de maïs après les dates de récoltes. Les sangliers étant attiré par cette culture, lorsqu’elle reste sur pied après la période de récolte, le 15 novembre, cette culture représente une source de nourriture potentielle. Cette pratique peut être assimilée à une forme de nourrissage interdite par la loi sur la chasse car ne présentant aucun caractère dissuasif ou supplétif. Un avant – projet d’arrêté a été proposé en première lecture au GW afin de faciliter la destruction du sanglier sur l’ensemble du territoire wallon. Ce texte vise la suppression de la hiérarchie de la désignation des délégués de l’occupant dans la destruction des sangliers en plaine. La réflexion quant au maintien du nourrissage dissuasif sera posée dans une table-ronde ouverte aux différents acteurs de la ruralité. Pour l’instant, ce dispositif est maintenu car, selon certains experts, il contribue à faciliter les prélèvements de chasse. Les mesures présentées sont des outils supplémentaires donnés aux chasseurs. Il y aura lieu de les évaluer de manière régulière, afin de s’assurer que les objectifs de réduction fixés auront bien été atteints. | Comme évoqué ci-dessus, il faut assortir les obligations fixées dans le plan de réduction des sangliers, de mécanismes de contrôles et surtout des sanctions en cas de non respect. De même le DNF doit pouvoir se substituer au chasseur sanctionné afin d’assurer le respect des quotas fixés. | Afin de vérifier que les objectifs soient rempli, le gouvernement wallon mettra en œuvre un monitoring continu des tableaux de chasse ainsi qu’une évaluation du taux de reproduction des sangliers dans 20 territoires représentatifs. Un contrôle a posteriori et des mesures correctrices le cas échéant seront effectués sur cette base. | Le PS est favorable à la définition, en collaboration avec le DNF et les acteurs de la forêt, d’une stratégie globale de diminution significative des populations de sanglier, en particulier dans les zones où cette surdensité est problématique. Pour déterminer un objectif chiffré précis, adampté à chaque zone, il est toutefois nécessaire de disposer de l’outil scientifique évoqué à la réponse 1. La surpopulation de sangliers est une réalité multifactorielle qui dépasse, et de loin, les frontières de la Wallonie. Cette stratégie doit donc intégrer l’ensemble des leviers pertinents (outils de contrôle et de comptage, actions adaptées aux massifs forestiers, plaines, zones urbaines et périurbaines, etc.) Nous pensons, par exemple, que l’idée de travailler par plan de tir par conseil cynégétique est une solution à développer. A l’instar de ce qui existe pour les cervidés, si le plan de tir n’est pas atteint, il est possible de prendre des sanctions. | Plutôt que les grands territoires de chasse, nous privilégions la chasse en régie. |
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Le … sera-t-il favorable à un monitoring obligatoire et fiable des tirs de prélèvement quantitatif et qualitatif de toutes les espèces de gibiers, par territoire de chasse, sous le contrôle du DNF et faisant l’objet d’une publication annuelle un mois après la saison de chasse?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI. Cela nécessite de renforcer les moyens dévolus à l’accompagnement et l’encadrement des conseils cynégétiques. | OUI | OUI, nous soutenons la mise en place d’un monitoring permanent des tableaux de chasse. | OUI | OUI |
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Aujourd’hui, le statut de l’animal d’élevage lui offre une protection en termes de bien-être animal, le … sera- t-il prêt à accorder ce même statut à la faune sauvage?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI. Le CDH est hostile à tout acte de cruauté non nécessaire à l’encontre des animaux ce qui inclus la faune sauvage qui est déjà protégée par des lois et règlements spécifiques. | OUI | OUI, le bien-être animal doit faire partie intégrante de l’activité cynégétique. Tous les chasseurs doivent être davantage sensibilisés et informés quant aux bonnes pratiques de chasse afin d’éviter toute souffrance animale. | Non, pour éviter une « domestication » de la faune sauvage mais le PS soutient le renforcement des mesures de restauration de la nature et de la biodiversité (lieux d’ahabitat, d’alimentation, etc. de la faune sauvage). | OUI |
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Le … privilégiera-t-il les modes de chasse respectant le bien-être animal comme la poussée silencieuse et limitant, dès lors, la souffrance animale ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI, en renforçant la formation et sensibilisation des (futurs) chasseurs. Pour le CDH, la chasse est l’un des outils de régulation des populations de gibier et participe comme telle à la gestion des espaces naturels et à la préservation de la biodiversité. Lorsque les conditions du territoire de chasse s’y prêtent, certaines technique de chasse, comme la poussée silencieuse, offrent des avantages , comme la coexistence de plusieurs activités. Ces pratiques méritent d’être davantage diffusées auprès des acteurs de la chasse par l’organisation de formations spécifiques à destination des (futurs) chasseurs. | OUI | La poussée silencieuse est une technique de chasse comme une autre. Nous ne désirons pas opposer des modes de chasse entre eux. Dans chaque situation, chaque territoire donné. Il y a des paramètre propres qui appellent à utiliser tel ou tel mode de chasse . Peu importe le mode utilisé, au MR, nous souhaitons qu’il soit exercé en respectant le bien-être animal. | OUI | OUI |
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Le … clarifiera-t-il la loi sur la chasse pour interdire explicitement le tir à l’arc du « Grand gibier »?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI. Le CDH est favorable à donner un cadre légal à la chasse à l’arc pour le petit gibier, lequel devra inclure un volet formation ad hoc. | OUI | Comme indiqué ci-après (9), le MR préconise une réflexion sur une refonte de la Loi sur la chasse pour mieux y intégrer les attentes sociétales qui portent notamment sur le bien-être animal. Les modes de mise à mort des animaux doivent respecter ces principes de bien-être. Concernant la chasse à l’arc, nous estimons que cette pratique doit être réglementée afin de réellement garantir, comme pour es autres mode de chasse, le respect de critères éthiques. | NON, cette forme de chasse peut être évaluée sous forme de projet pilote pour lutter contre les sangliers en zone péri- urbaine. | OUI |
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Le … soutiendra-t-il la mise en place de structures d’avis réellement multi- acteurs (propriétaires publics et privés, agriculteurs, naturalistes, chasseurs, fonction socio-récréative / tourisme) à une échelle pertinente, les directions du DNF, pour définir en commun et faire valider par l’autorité administrative la gestion voulue collectivement de la faune sauvage ouverte à la chasse ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI, à condition de ne pas alourdir les procédures. Le CDH propose que ce rôle d’avis multi-acteurs soit développé au départ au Pôle Ruralité du CESW | OUI | Les structures d’avis multi-acteurs (pôles) existent déjà au sein du Conseil Economique, Social et Environnemental de Wallonie. Ces structures sont saisies des projets en matière de chasse et de forêt, pour permettre une meilleure information de l’autorité au travers de ces avis facultatifs. Le MR soutien l’idée de la mise en place de structure participatives réunissant toutes les parties intéressées par la gestion des forêts et qui aborderaient les enjeux locaux et feraient ainsi part de suggestion à l’autorité régionale. | OUI | OUI |
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Le … sera-t-il disposé à soutenir légalement les propositions suivantes
A. L’interdiction du nourrissage artificiel du grand gibier ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
NON, cette proposition est sans nuance. Diverses mesures ont été prises pour limiter les techniques de nourrissage au cours de ces dernières années. Le CDH est favorable à revoir la législation sur le nourrissage pour l’encadrer davantage. Nous plaidons pour la mise en place, au départ du Pôle Ruralité, d’une table ronde avec les acteurs de la forêt afin de définir plus précisément les motivations et conditons auxquelles le nourrissage pourrait être autorisé. | OUI | OUI, excepté le nourrissage supplétif et dissuasif au sud du sillon Sambre et Meuse. | NON, mais cette pratique doit être évaluée régulièrement pour garantir sa pertinence et être strictement encadrée pour empêcher les dérives. | OUI |
B. L’interdiction de la chasse les dimanches et jours fériés ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI à une limitation. Non à une interdiction généralisée. La chasse est une activité parmi d’autres pratiquées en forêt. Dans la mesure où, pour des raisons de sécurité, elle est exclusive de tout autre activité, il convient de s’assurer qu’une part majoritaire des forêts reste accessible, le dimanche, au promeneurs, randonneurs, groupes de jeunes et touristes. Plutôt qu’une interdiction généralisée, le CDH plaide donc pour une gestion concertée afin de garantir que, sur le territoire de chaque commune, une majorité de la forêt reste accessible. | OUI | NON | NON | OUI |
C. L’intégration des espèces “gibier” rares ou en voie de raréfaction dans la Loi sur la conservation de la nature?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI | OUI | Oui, avec une définition stricte, au préalable, des termes « rare » et « en voies de raréfication ». | OUI | OUI |
D. L’interdiction du lâcher de gibier d’élevage ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI pour les catégories « grand » et « autre gibier » : cette interdiction est d’application depuis le décret sur la chasse de 1994 qui a profondément modifié et modernisé la loi du 28 février 1882 sur la chasse. Les lâchers de petit gibier doivent être mieux encadrés par la loi pour éviter les dérives et abus. Le repeuplement doit être possible pour autant qu’il respecte des règle d’éthique et de préservation de la faune préexistante. | OUI | NON | OUI | OUI |
E. L’interdiction de piéger, capturer ou tuer les prédateurs naturels à des fins cynégétiques?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
NON. La liste des prédateurs pouvant être capturés ou tués doit être régulièrement réévaluée en tenant compte des objectifs de protection de la biodiversité. | OUI | NON | NON | OUI |
F. Le transfert du renard et de tous les mustélidés dans la loi sur la conservation de la nature ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
NON. Le renard est une espèce en expansion, son état de conservation est excellent. Il y a lieu de le maintenir dans la loi sur la chasse afin de pouvoir réguler sans contraintes injustifiées. Pour les autres mustélidés (belette, martre, …), leur régualation n’est pas nécessaire; la chasse à ces animauxd n’est donc pas possible. Le CDH souaite maintenir cette situation. | OUI | NON | NON | OUI |
G. L’interdiction de l’usage de plomb dans les cartouches pour armes de chasse à canons lisses sur l’ensemble du territoire ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
NON pour l’instant. A l’initiative du CDH, et dès 2005, afin de rencontrer aux mieux les accords internationaux en matière de chasse, accords qui prohibent l’utilisation de la grenaille de plomb pour la chasse dans les zones humides, l’utilisation de la grenaille de plomb a été interdite en Wallonie dans et à moins de 50 mètres des marais, lacs, étangs, réservoirs, fleuves, rivières et canaux. Pour les autres milieux, le plomb continue à être autorisé parce qu’ils se déforment au moment de l’impact avec l’animal et augmentent donc la probabilité de tuer l’animal. En prenant d’autres métaux, la probabilité diminue et donc on risque plus de blesser et d’infliger des souffrances plutôt que de tuer… Le CDH est ouvert au débat sur le sujet s’il existe d’autres alternatives meilleures notamment sur le plan du bien- être animal. | OUI | OUI mais les alternatives doivent être crédibles et avalisées par les associations de chasse. Les billes en acier pourraient être une bonne alternative, mais certains chasseurs se plaignent d’une densité trop faible et d’une perte de gibier réelle due à un éclat de projectiles trop important sir les alternatives peuvent être crédibles, il est sûr que la disparition de projectiles en plomb seraient une bonne nouvelle. | OUI | OUI |
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La base de la loi sur la chasse, plusieurs fois modifiée, remonte à 1882 et n’intègre ni les questions éthiques, ni la perte de biodiversité, ni les attentes sociétales du XXI° siècle. Le … s’engage-t-il à refondre complètement cette loi pour l’adapter aux attentes de la société actuelle ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI. La loi sur la chasse date de 1882 mais a été profondément modifiée en 1994 et intégré de nouvelles préoccupations sociétales. Le CDH est favorable à ouvrir un débat large afin de redéfinir ou de préciser les objectifs de la chasse et le rôle et les fonctions des uns et des autres. | OUI | OUI. La Loi sur la Chasse de 1882 a fait l’objet de multiples modifications (27) depuis son adoption, pour y intégrer les attentes sociétales, via notamment la consultation du Pôle Ruralité sur les projets réglementaires pris en exécution de cette Loi. Elle n’est donc pas obsolète, mais elle est certainement déstructurée. Le MR soutiendra donc un processus législatif tenant compte de toutes les parties prenantes et qui repartiraient d’une feuille blanche pour mieux refléter les attentes actuelles en matière de bien-être animal et de respect de la biodiversité. | OUI | OUI |
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En complément aux mesures proposées ci-avant, le … soutiendra-t- il l‘exemplarité de la gestion des forêts publiques, eu égard aux préoccupations liées à la perte de biodiversité induite par la chasse, les questions éthiques qu’elle soulève et que symbolique, des espaces forestiers par le monde cynégétique ?
CDH | ECOLO | MR | PS | PTB |
OUI | OUI | En forêt domaniale, la Région wallonne, en tant que propriétaire, se doit déjà d’intégrer, au travers des plans d’aménagements forestier qui fondent la base de la gestion multifonctionnelle des forêts, à la fois les attentes économiques, environnementales et sociétales. La certification PEFC impose déjà une exemplarité au niveau de l’intégration des problèmes de biodiversité ou de circulation en forêt. Pour les forêts publiques gérées par la DNF, cette démarche est également systématiquement proposée aux propriétaires (communes, CPAS, Fabrique d’Eglise) qui ont le choix de les adopter. | OUI | OUI |
A cet effet, quelles mesures seront défendues par le … :
Il y a lieu de rappeler que la Wallonie a fait le choix de confier aux chasseurs la gestion de la faune sauvage. La chasse est une activité traditionnelle légitime du monde rural et forestier, elle participe à l’économie de notre région. La chasse, bien gérée, est utile et joue un rôle important dans la gestion durable des écosystèmes. Elle doit viser à maintenir les populations de gibier dans un état de conservation favorable, dans des limites de densité permettant à la forêt de remplir son rôle multifonctionnel, permettant aux autres espèces vivantes constitutives de notre biodiversité (plantes, fleurs, batraciens, oiseaux,…) d’y prospérer également et permettant de préserver les intérêts économiques de l’agriculture et de la sylviculture. La chasse doit, bien sûr, cohabiter avec d’autres activités humaine utilisant l’espace rural et forestier et répondant aux attentes de la société d’aujourd’hui, telles que les activités récréatives dans la nature et le tourisme. | Pour rappel, fin 2016, les député de la majorité PS – CDH ont déposé, de façon très anodine, une proposition de décret qui avait pour objet de faciliter la vente des forêts domaniales de la Région wallonne. Plus besoin de passer devant le Parlement pour vendre ces joyaux naturels. Au final, la médiatisation de la proposition , grâce à la vigilance des écologistes et la réactivité des environnementalistes, a permis des auditions sur le texte et l’abandon de ce dernier par ces auteurs. Pour Ecolo, les forêts domaniales sont, en raison de la continuité de leur état boisé et du régime forestier public qui s’y appliquent, celles qui offrent le plus de services écosystémiques et qui sont les plus résilientes. Plus largement, toutes les forêts sont des biens communs à développer et à protéger. Dans ses priorités, Ecolo défend notamment de planter 200km2 de forêts en agroforesterie. | Nous défendons les mesures qui vont dans le sens de l’exemplarité de la gestion des forêts. Il faut privilégier le dialogue avec les chasseurs afin d’arriver à une saine gestion. Voici quelques mesures non-exhaustives qui vont en ce sens : 1) Une information beaucoup plus précise et plus accessible, par exemple, via une application smartphone, des actions de chasse prévues et en cours afin de mieux informer les promeneurs, les touristes, les naturalistes, les professionnels, etc.; 2) Un recensement plus précis des populations de cervidés doit être opéré. Notre objectif est de trouver un juste équilibre entre la présence des cervidés et la régénérescence indispensable des forêts garantissant ainsi le maintien des biotopes. 3) Une poursuite de l’effort de diminution de densité de la grande faune et une meilleur concertation entre agriculteurs et chasseurs pour avoir une plus juste et plus rapide indemnisation des dégâts commis par le gibier à l’agriculture. 4) Des mesures concrètes de restauration des biotopes de plaine en sorte d’offrir abris , refuges et nourriture naturels à toute la petite faune de plaine. 5) Une modification du calendrier des périodes de chasse afin que les chasseurs puissent réellement remplir leur rôle de régulateurs de la faune en adéquation avec les autres utilisateurs de la nature. 6) Le bien-être animal doit être la norme lors des activités cynégétiques. | Pour le PS, les pouvoirs publics doivent se montrer exemplaires dans la gestion des forêts. Aujourd’hui, sous le contrôle du DNF, des projets de gestion intéressants sont déjà mis en œuvre dans les forêts publiques. De nombreuses communes disposent également de réserves intégrales ou de zones Natura 2000. Pour le PS, il ne peut y avoir d’appropriation concrète ou symbolique de la forêt par quelque acteur que ce soit. Nous plaidons pour une utilisation partagée du domaine public. | Généraliser la chasse en régie ou à licence afin de permettre à tout le monde de la pratiquer – Renforcement de la DNF et de l’UAB pour assurer un contrôle efficace – Plan de gestion intégraux pour les massifs forestiers, intégrant tous usages ainsi que ses fonctions naturelles. |