D’après un travail de fin d’étude publié en 2021 par une étudiante de l’Université de Gembloux Agro-Bio Tech, le nourrissage artificiel du sanglier favoriserait la présence du raton-laveur, espèce exotique dans nos régions.
Le raton-laveur est un petit carnivore considéré comme une espèce exotique envahissante dans nos régions. Il peut impacter de nombreuses espèces par la prédation, ou même par la contamination à des pathogènes. Malgré de nombreux programmes de régulation établis en Europe, son expansion démographique reste incontrôlée.
Ce travail de fin d’étude a suivi 4 individus de mars à juin 2021, afin de mieux comprendre l’écologie de cette espèce. Les résultats obtenus suggèrent une sélection d’habitats riches en refuges et ressources, comme les peuplements de feuillus, où les ratons-laveurs vont trouver de quoi satisfaire leur régime alimentaire (insectes, gastéropodes, amphibiens, micro-mammifères et végétaux). De plus « (…) le nourrissage du sanglier, dissuasif ou pour capture, constitue également une ressource facile d’accès et de nature à favoriser le raton-laveur ».
Pour le collectif, la solution est une évidence :
Mieux vaut prévenir – interdire le nourrissage du sanglier ?
Que guérir – devoir capturer et éliminer le raton-laveur ! ?