Données de l’AFSCA sur les importations de petit gibier et de gibier d’eau : une catastrophe sanitaire, éthique et environnementale

Plus d’un million, c’est le nombre d’oiseaux d’élevages importés en Wallonie, faisans et canards colverts confondus, et déclarés ces cinq dernières années auprès de l’AFSCA. Lâchés pour le tir de loisir d’une minorité de chasseurs, cette pratique présente un risque sanitaire important.
Prolongation de la chasse en janvier pour les cinq prochaines années : une nouvelle occasion manquée de mieux partager la forêt wallonne.

Dans un communiqué de presse, le Gouvernement wallon a validé en première lecture un projet d’arrêté visant à prolonger la période de chasse en battue jusqu’à la fin janvier, pour les cinq prochaines années. Le collectif Stop Dérives Chasse déplore l’hypocrisie du Gouvernement qui n’a pris en compte que le seul avis des représentants des chasseurs.
Les nuisances subies par les riverains à proximité des lâchers de faisans et de canards

De nombreuses communes wallonnes connaissent des cas avérés de lâchers massifs d’oiseaux, issus d’élevages, dans les plaines pour le tir. Le collectif a été contacté sur plus d’une dizaine de communes durant la dernière saison de chasse. De la province du Hainaut à celle de Liège en passant par Namur, force est de constater que les faisans et Canards colverts d’élevage ont encore de l’intérêt pour les chasseurs de loisir partout en Wallonie.
La souffrance animale infligée aux animaux et l’acceptation sociale

Depuis plusieurs années, l’ensemble de la société admet que les animaux sont des êtres sensibles possédant des besoins spécifiques. Pourtant, les lâchers massifs continuent d’être pratiqués sans respect du bien-être animal et en dépit d’une très faible acceptation sociale.
L’impact des lâchers massifs d’oiseaux d’élevage sur la biodiversité

En plus des nuisances subies par les riverains sur les territoires qui pratiquent les lâchers massifs, la littérature scientifique montre que ces pratiques sont une aberration sur de nombreux aspects environnementaux, sanitaires et éthiques.
Les dérives de la chasse : Décembre 2024

La saison des battues au grand gibier est ouverte depuis le 1er octobre. Découvrez les pratiques de chasse déviantes et les infractions qui ont eu lieu en ce mois de décembre 2024 !
Prolongation de la période de chasse en janvier, le constat de l’incapacité des chasseurs à réguler les surdensités

Le jeudi 12/12, le Gouvernement wallon a décidé, pour une 5e fois consécutive, d’accorder aux chasseurs un mois de chasse supplémentaire au grand gibier pour les battues aux cerfs et aux sangliers. Au-delà de l’impact que cette décision aura sur tous les autres usagers de la forêt par l’accès restreint aux chemins et sentiers 1 mois de plus, il y a lieu de se poser des questions sur le rôle des chasseurs wallons par rapport à la régulation du gibier.
Le statut du loup rabaissé en Europe, quel avenir pour les grands prédateurs wallons ?

Le mardi 3 décembre 2024 était votée par les 49 États membres de la Convention de Berne une proposition en faveur d’un déclassement du statut de protection du loup, le rétrogradant d’espèce « strictement protégée » à « protégée », faisant ainsi passer l’espèce comme “chassable” en Europe. Entre les adhérents éleveurs ou chasseurs, les associations pour la protection de l’environnement ou la défense des animaux et les scientifiques de l’administration, cette décision a fait couler beaucoup d’encre. Quel est l’état de la population lupine en Wallonie ? Quel sort la loi wallonne réserve-t-elle à ces grands prédateurs ?
Les dérives de la chasse : Novembre 2024

La saison des battues au grand gibier est ouverte depuis le 1er octobre. Découvrez les pratiques de chasse déviantes qui ont eu lieu en ce mois de novembre 2024 !
Le Ministre du Bien-être animal botte en touche à propos des lâchers massifs d’oiseaux d’élevage pour la chasse loisir

Selon lui, le massacre annuel de dizaines de milliers d’oiseaux d’élevage en Wallonie ne relèverait pas de ses compétences. Le collectif Stop Dérives Chasse l’appelle à prendre ses responsabilités en relançant les travaux du Conseil wallon du Bien-Être Animal à ce sujet.